L’INITIATION PAR TRANSMISSION
DE LA GRANDE FORCE DE VIE

Épanouissement cérébral par le PHOSPHÉNISME

TRADITION DES BALANCEMENTS MYSTIQUES

Nous avons montré dans le tome III des « Expériences initiatiques«  que les balancements font partie des initiations de tous les peuples primitifs.
Bien avant d’avoir entendu parler de Subuh, nous savions par notre ami Nil Hahoutoff, professeur de yoga, que les balancements étaient également une vieille tradition indonésienne.
Un danseur de ce pays avait monté, à Paris, un ballet d’après un fait divers authentique : à Java, un homme était sorti de la foule et avait prétendu être devenu un saint et un prophète parce qu’il s’était longuement balancé. Il avait ainsi acquis le pouvoir de séparer son âme de son corps. Il commença une démonstration dans la rue. L’attroupement fut tel que les autorités le jetèrent en prison. Ce fut à l’origine d’une pièce de théâtre. Le mouvement Subud vient couronner une vieille tradition locale.
Notre premier maître Arthème Galip, nous avait également donné les balancements comme exercice. Nous avons fait des expériences magnifiques, en partie grâce à eux. Pak Subuh nous a donné aussi des expériences intérieures passionnantes, accompagnées d’une élévation morale et caractérielle.

Visitez le site du Phosphénisme

LA DANSE MENTALE

Pak Subuh nous a raconté son enfance lors d’une conférence qu’il fit à Paris. Son étude est particulièrement instructive, car elle montre que pour avancer sur ce chemin, il n’y a pas besoin de Maître, bien que celui-ci puisse donner un coup de pouce au départ. Mais avoir compris la nature de ce phénomène est encore bien plus important que de recevoir cet influx de l’extérieur, car cela permet à chacun, avec un peu de persévérance, de devenir également un Maître, grâce à quoi, il pourra convaincre quelques incrédules qui ne veulent pas s’aventurer seuls sur cette voie.
En effet, un jour où Pak Subuh, enfant, s’ennuyait à sa table de travail pendant qu’il faisait ses devoirs scolaires dans sa chambre, il se mit debout et commença une danse qu’il inventa ; il s’agit du balancement décrit. Mais IL Y AJOUTA UNE DANSE MENTALE :
IL IMAGINA UNE LIGNE LUMINEUSE QUI ONDULAIT DANS SON CORPS, AUTOUR DE SA VERTICALE, PUIS S’ÉPANOUISSAIT AUTOUR DE LUI EN ONDES CONCENTRIQUES. Trouvant très agréable le jeu qu’il avait inventé, il le répéta chaque jour par plaisir.
Adolescent, il consulta des ascètes de sa région. Chacun d’eux voulait lui imposer l’exercice qui provenait de son école philosophique ou religieuse. Mais Pak Subuh préféra suivre la voie qui lui avait été révélée comme un amusement étant enfant.
Plus tard, il continua à pratiquer pendant qu’il accomplissait sa tâche professionnelle de postier.

 

Il ne se vanta jamais d’être un Maître ou un mystique. MAIS ON S’APERÇUT QUE SA PRÉSENCE PORTAIT CHANCE À CEUX QUI S’APPROCHAIENT DE LUI. De là seulement, lui vint sa réputation.
Le fait que la pensée rythmée puisse agir télépathiquement, non seulement sur la personne qui vient quémander cette projection, mais, sans qu’il le sache, sur son environnement social, découle de ce que toute énergie acquiert des propriétés de transmissibilité fantastiquement plus grandes à partir du moment où, de non rythmée, elle devient rythmique.
Il en est de même pour la pensée, à partir du moment où l’on s’abandonne à ses rythmes potentiels naturels, en les observant, ce qui ne demande plus aucun effort dès que l’on s’est « branché », par tâtonnements, sur l’un de ses propres temps de résonance.
Quant à l’effet toujours bénéfique de cette projection, il s’explique par l’expérience des figures de CHLADNI : si l’on saupoudre une plaque métallique et si la poudre est suffisamment fine, elle va s’organiser en lignes harmonieuses dès que l’on fera vibrer la plaque.

De même, si l’on projette sur une personne des images visuelles aussi naturellement rythmées que les vagues de la mer, la vie de ce sujet va mieux s’harmoniser avec son contexte social ; au moins vis-à-vis d’un élément qui lui tient particulièrement à cœur. Celui qui a eu une seule preuve de ce phénomène et qui, de plus, en a compris le mécanisme, n’a plus qu’à continuer par lui-même cet entraînement pour devenir, comme Pak Subuh, une source continuelle de bénédiction pour lui-même et pour son entourage.

Une fois que le mécanisme de cette initiation a été compris, il suffit d’expliquer à ceux qui ont été convaincus par des preuves qu’ils peuvent facilement faire de même. Ainsi, l’initiation pourra se transmettre de proche en proche.

Balancement initiatique ou “Transmission de la Grande Force de Vie”.

L’ONDULATION DE LA « GRANDE FORCE DE VIE »

Pak Subuh pratique aussi les trois balancements de la tête : latéral, antéro- postérieur et en hémicircumduction. Il est Soufi et ces mouvements appartiennent à la tradition soufie. Mais il les fait légèrement, inclinant peu la tête. Tout le corps accompagne le mouvement dans une sorte d’ondulation sinusoïdale se déroulant dans les trois dimensions de l’espace, un peu comme le mouvement d’une algue dans un courant doux.
« C’est le mouvement de la grande force de vie », répondit-il lorsque nous l’avons interrogé.
Nil Hahoutoff a observé que les assistants indonésiens de Subuh font de même : l’ondulation de leur corps est tellement complète qu’elle gagne même la plante des pieds ; quand la plante du pied droit est tournée vers l’intérieur, le corps reposant sur le bord externe du pied, la plante du pied gauche est tournée vers l’extérieur, le corps s’appuyant sur le bord interne de ce pied.
Deux secondes plus tard, les positions s’inversent lorsque l’ondulation, qui est partie du balancement de la tête et s’est propagée le long de la colonne vertébrale, atteint l’extrémité des membres inférieurs.