RYTHMO-PHOSPHÉNISME
ET ORIGINE DES RELIGIONS

Les Mystères d’Eleusis

RYTHMO-PHOSPHÉNISME ET ORIGINE DES RELIGIONS

Dans « Puissance du Christianisme », nous avions déjà montré qu’il est fait allusion dans l’Évangile, à tous les principaux exercices initiatiques (ou de yoga) afin que ceux qui étaient au courant se reconnaissent entre eux dans cette lecture. Mais l’exercice lui-même n’est pas décrit, pour que la clé des pouvoirs cérébraux reste l’apanage d’un petit nombre.

Figure extraite de « Puissance du Christianisme » représentant des saints des vitraux de la cathédrale d’Amiens, tout en haut de l’abside. Ils pratiquent manifestement la convergence oculaire qui est un exercice de yoga.

La convergence oculaire est considéré par des yogis comme un des exercices les plus puissant pour ouvrir le 3e œil. C’est une des preuves qu’encore au Moyen Âge, ces exercices faisaient partie du Christianisme, comme à l’origine.

LES MYSTERES D’ELEUSIS

Dans « Le Pneumophène ou la respiration qui ouvre les portes de l’au- delà« , il est fourni des preuves historiques que le vrai secret des Mystères d’Eleusis, centre de la religion grecque, était cette technique du Mixage phosphénique.
Mais elle devait être gardée secrète afin que la supériorité mentale qu’elle donnait restât l’apanage d’une aristocratie dont elle permettait la domination sur le peuple. Il est remarquable, cependant, que la période de l’histoire grecque, ayant donné au monde le plus grand nombre de génies dans les sciences et dans les arts, est celle où les Mystères d’Eleusis étaient florissants.

Fig. 3 : Roues solaires chez les Celtes : si ceux-ci représentaient le Soleil non par un cercle et ses rayons, mais par un tourbillon, ce ne pouvait être que parce qu’ils étaient plus frappés par ce phénomène assez rare, donc paraissant prodigieux : le tourbillonnement du co-phosphène solaire (gravure d’après « Le secret des celtes”, par Lancelot Lengyel, éd. Robert Morel). (Planche extraite du livre « Le pneumophène ou la respiration qui ouvre les portes de l’au-delà »).

LE TOURBILLON DE KOUNDALINI

Le but du yoga hindou est de provoquer l’ascension de la force qui est nommée en sanscrit « Koundalini ». Dans plusieurs de nos ouvrages, nous avons montré que la traduction en français de ce mot serait « Force de la pensée rythmée » (« Développement des pouvoirs supranormaux par la pensée au sixième de seconde », « Le Pneumophène », « Yoga de deux secondes », « L’Initiation de Pietro ») : si une balle est suspendue à un fil en caoutchouc et qu’on la frappe trois fois, en trois directions perpendiculaires (donc, un des coups verticalement), elle prendra un mouvement tourbillonnaire autour de la verticale. Koundalini est donc la résultante de la combinaison de plusieurs rythmes dans la pensée.

Or, le phosphène, dans certains cas, peut présenter des mouvements tourbillonnaires qui constituent évidemment comme l’étage inférieur le plus dense, par conséquent le plus puissant, de « Koundalini ». Comment provoquer ces mouvements tourbillonnaires des phosphènes ? C’est ce qui est indiqué en détail dans les deux tomes de l’ouvrage « Du moulin à prière à la dynamo spirituelle ou la machine à faire monter Koundalini ».

Le niveau le plus subtil de Koundalini est obtenu de la façon suivante : de même que lorsqu’on pense en observant un phosphène, la pensée s’en imprègne et devient plus lumineuse et plus forte ; de même, lorsqu’on pense en observant un mouvement de rotation, la pensée s’en imprègne également, rendant très facile la « Méditation Gyroscopique », ce qui est une autre façon de traduire en français les termes « Koundalini » et « Chacras » (organes du double). Encore faut-il connaître les rythmes et les changements de sens nécessaires pour embrayer sur le mécanisme physiologique de cette « Méditation Gyroscopique ». Ces précisions sont indiquées dans « Du moulin à prière à la dynamo spirituelle ».

Fig. 4 : Roue de bicyclette transformée en Gyrascope à miroir : on remarque, pour que les miroirs forment un cône avec l’ouverture du côté de l’observateur, qu’il faut qu’ils soient posés sur la face de la roue, de l’autre côté de l’observateur, la surface réfléchissante du miroir étant donc vers l’intérieur de la roue. L’éclairage est un peu au-dessus de l’axe de la roue, l’observateur, un peu en dessous. (Figure extraite du tome I « Du moulin à prière à la dynamo spirituelle ou la machine à faire monter koundalini”).

Cette structure physiologique qui, en se mettant en branle, produit, soit la méditation gyroscopique, soit le tourbillonnement du phosphène, associé à plusieurs autres de ses rythmes, se réveille parfois spontanément, surtout dans les foules à cause de la très grande transmissibilité, celle-ci diminuant avec la distance. Cette dernière propriété a pour conséquence que la loi de « la masse critique » s’applique aux phénomènes phosphéniques de groupe : dès qu’un nombre suffisant de personnes pratiquent le phosphénisme ensemble, les phénomènes s’emballent d’une façon si surprenante qu’on crie au miracle.

Dans « L’Initiation de Pietro », soixante-sept pages sont consacrées à une étude du fameux miracle de Fatima, « la danse du Soleil », ayant eu lieu devant 70 000 personnes. Chaque détail de ce miracle peut être répété séparément par une expérience sur les phosphènes et également dans son ensemble. Mais ceci ne retire rien à la valeur spirituelle du phénomène, car, comme il est dit dans cet ouvrage, « le phosphène est le cordon ombilical qui nous rattache à l’autre monde ». Beaucoup d’autres expériences phosphéniques, publiées nulle part ailleurs antérieurement,
sont relatées dans ce livre.